Histoire
Once upon a time
Née loin des ruelles de Montmartre et de son esprit bohème, Ophélie Lamotte a grandi dans le confort d'un foyer provincial, entre les chiffres du banquier et les soins attentionnés de l'infirmière, ses parents. Dès son enfance, elle manifeste une passion dévorante pour les récits, tissant des histoires sur le papier et donnant vie à ses créations. Lorsqu'elle annonce son désir de devenir artiste, une tempête de disputes éclate au sein de sa famille calme et bien rangée. Ses parents, perplexes, espèrent que cette lubie passera avec le temps, considérant son choix comme une simple fantaisie d'enfant.
Cependant, encouragée à suivre la voie littéraire, Ophélie ne parvient pas à faire taire la voix créative qui murmure en elle. Après plusieurs rejets de manuscrits par les maisons d'édition, elle se heurte à la réalité des défis de la vie artistique. C'est peut-être au détour d'une visite dans un musée ou à travers l'éclat de lucidité qui suit un énième refus éditorial qu'elle trouve sa véritable vocation : critique artistique.
Faisant sa valise pleine de rêves et de détermination, Ophélie quitte sa province natale pour la capitale française. À Paris, elle s'arme de critiques bien formulée qu'elle envoie à différents magazines d'art. Sa plume aiguisée et son regard avisé attirent l'attention de "L'Oeil", l'un des magazines artistiques les plus prestigieux. Elle devient rapidement l'une de leurs rédactrices, un nouveau chapitre s'ouvrant dans sa vie d'observatrice passionnée du monde des arts.
Le destin d'Ophélie prend un tournant particulier lorsqu'elle découvre "The Happy Tapir". Cherchant un lieu d'inspiration pour la rédaction de ses articles, elle se retrouve dans ce café empreint d'une atmosphère bohème et d'une créativité débordante. C'est là qu'elle trouve un véritable sanctuaire artistique, un lieu où les histoires prennent vie à travers la musique, la peinture, et l'esprit libre de Montmartre. Pour Ophélie, le Happy Tapir devient bien plus qu'une source d'inspiration ; c'est un havre où elle peut nourrir sa passion et explorer l'essence même de l'art dans toutes ses formes.
Entre les murs de cet établissement, elle tomba sur un musicien mélancolique, l'homme idéal qui semblait incarner la muse parfaite pour ses articles. Romantique dans l'âme, elle l'observe de loin, hésitant à franchir le pas vers une rencontre qui pourrait être le début d'une histoire digne des plus belles œuvres littéraires. Le Happy Tapir devient alors le théâtre où se mêlent l'art, la critique, et peut-être même l'amour naissant.